Sportif – passionné d’architecture navale et de design – entrepreneur et manager d’entreprise.
Né 14 février 1963 le jour de la Saint-Valentin à Cherbourg, deux signes qui ne trompent pas, Luc Simon est marqué à vie comme un amoureux de la mer !
Son père, industriel, était fournisseur des armées et à ce titre il avait accès à l’arsenal et aux constructions navales de Cherbourg. Souvent Luc accompagnait son père et mettait ainsi les pieds sur des navires qui allaient devenir le fleuron de notre Marine Nationale. Dès son plus jeune âge, Luc Simon développe une passion dévorante pour les bateaux et la mer, se levant à l’aube pour voir manoeuvrer le France ou le Queen Elisabeth.Pratiquement toute sa famille a un pied sur l’eau, d’abord ses grands-parents qui vivaient directement sur la plage de Siouville-Hague à la pointe du Cotentin, un oncle au chantier naval de Normandie et un autre armateur de pêche à Boulogne sur Mer avec lequel il fera campagne en mer d’Irlande. Un de ses beaux-frères est même sous-marinier et un autre ingénieur à la DCAN, toujours dans les sous-marins.
Bien évidemment cet amour pour la mer passe par l’école de voile et par l’Optimiste dès son plus jeune âge. Une phase de construction qui se fait en même temps que celle du port de plaisance de Cherbourg, encore un signe annonciateur. Une vie professionnelle éclectique. Après des études au Lycée Professionnel Ingénieur Cachin de Cherbourg, il s’intéresse de très près à l’architecture navale. Complet autodidacte en la matière, il passera ses diplômes après avoir dessiné ses premières unités.Avant de rejoindre le monde des bateaux et de la mer. Luc Simon a une vie professionnelle plutôt diversifiée et marquée par des aventures sportives. Fougueux de nature, il s’intéresse à la course auto et moto avant de prendre conscience des enjeux écologiques qui vont progressivement devenir le fil conducteur de toute sa carrière et même de sa vie.
(Photo d’équipe, Luc Simon, 3ème depuis la droite, sur le tournage du filme « Le dernier Trappeur » de Nicolas Vanier en 2004).
Terminées les autos et les motos, direction le Grand Nord avec des chiens de traîneau, et les transatlantiques à bord de Pen Duick VJ. Eric Tabarly fait d’ailleurs partie des hommes qui ont marqué sa vie par son approche de la mer et des bateaux, tout comme Alain Prost l’a marqué par sa vision technologique et sa rigueur. Ces expériences ont forgé son instinct de survie, une ténacité et une sérénité qui lui ont permis de faire face à la crise actuelle.
(A bord du Pen Duick VI d’Eric Tabarli en 2003)
Après des années d’architecture d’intérieur et de design dans différents domaine du luxe, on le retrouve dans la cession d’entreprise. Les affaires sont florissantes et il décide de tout abandonner pour se lancer dans sa seule vraie passion, l’architecture navale et le design des bateaux. Galileo Yachts Simon va voir le jour en Suisse et plus encore le chantier de construction à Kénitra près de Rabbat au Maroc. C’est une incroyable success story, résultat d’un travail acharné, qui se traduit par une vingtaine de bateaux vendus en cinq ans et plus de 200 personnes travaillant au chantier.
(Assemblage du Kéréon 78, chaudronnerie du chantier naval de Kénitra)
Fidèle à ses principes, les unités conçues et fabriquées sont le plus possible respectueuses de l’environnement, la construction se fait en Sealium, facilement recyclable et l’architecture navale développée favorise les faibles consommations. Le design prend également une grande part dans sa vie avec des projets importants dans les bateaux et dans les bâtiments ou des ouvrages d’art. Aujourd’hui, sa passion et son sens artistique s’expriment à travers trois marques phares de bateaux en aluminium – Arkona, Kéréon et Montara – qu’il construit à chaque fois comme des pièces uniques, des œuvres d’art.
(Le Galileo 77 Kereon un catamaran transatlantique, conception et design Luc Simon)
Début 2011, et pour quelques annés, Luc Simon reprend un chantier naval à Genève ainsi qu’une boutique spécialisée dans l’accastillage, les articles nautiques, l’habillement et la décoration marine.
En 2018 Luc Simon ouvre une enseigne La Seiche à Sévrier, près d’Annecy.
(Enseigne La Seiche – Sévrier, Food court, concerts et loisirs)
Sur près de 1’200 m2 en intérieur et 1’500 en extérieur, La Seiche propose un food court restaurants, des bars et plusieurs terrasses aménagées.
Luc Simon travaille actuellement sur plusieurs projets immobilier dont un Projet de résidence avec service à Corsier (Suisse), des ensembles commerciaux à Sevrier et à Douvaine (France).